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Malika Favre

Malika Favre est une illustratrice française reconnue et prolifique, dont l’univers graphique est clairement identifiable. On a tous nécessairement vu passer ses campagnes pour Séphora, ses affiches pour la cérémonie britannique de la Bafta en 2015, ou son habillage de la réédition en DVD du film Attache-moi de Pedro Almodovar.

Séphora, Bafta, Attache-moi Parcours

Après des études à l’ENSAAMA à Paris, Malika Favre part à Londres et rejoint le studio Airside en 2006. C’est là qu’on l’incite à trouver « la beauté dans la simplicité de ses illustrations », comme elle l’évoque dans une interview accordée à Design Boom. Elle devient illustratrice indépendante en 2011 et multiplie les commandes pour Vogue, le New York Times, Penguin Books, Brummell, Séphora, la SNCF…

Son site présente ses projets, personnels ou non, de manière exhaustive.

Brummell, New York Times, Penguin Books

Style

Son univers graphique tend vers la simplicité et le minimalisme. Compositions géométriques, couleurs vives, jeu sur les formes et sur les ombres. Le corps féminin apparaît de façon récurrente dans ses travaux, toujours sensuel. Il se dégage de ses créations une nostalgie des années 50 – 60, passées au filtre de l’illustration vectorielle, avec une élégance, un équilibre et une efficacité remarquables.

 

Inspiration

  • Pop Art

Par son utilisation de couleurs vives, son goût pour les formes géométriques, la sensualité et le minimalisme de ses compositions, Malika Favre évoque immanquablement le Pop Art. Simplification des représentations et des formes (lèvres, sein ou courbe des hanches pour figurer la femme, procédé utilisé par Tom Wesselmann), aplats de couleur et dégradés (chez D’Arcangello ou Rusha), imagerie (les piscines par exemple que l’on retrouve dans « Pool & Grass » pour Aldo chez Malika Favre, évoquant « A bigger Splash » de David Hockney)… Les parallèles sont nombreux.

Ci-dessous, des œuvres de Allan d’Arcangello, Ed Rusha, Tom Wesselmann et David Hockney, artistes représentatifs du Pop Art.

Allan d’Arcangello, US highway 1 number 5 – Ed Rusha, standard station

Tom Wesselmann, smoker 1 mouth 12 – David Hockney, A bigger Splash

  • Op Art

Pour ses jeux de répétition de lignes, de courbes ou de motifs, on pense également au Op Art (ou Art Optique), courant apparu dans les années 60. M. Favre cite d’ailleurs clairement l’une des plus célèbres œuvres du Op Art – la sculpture de Vasarely que l’on retrouve ci-dessous devant une église en Hongrie – dans son illustration Rubik’s Cube. Nombreux sont ses travaux qui évoquent également les œuvres de Jesus Rafael Soto. On retrouve dans le tableau de Soto et l’illustration de M. Favre (présentés ci-dessous) un jeu sur les formes et leur ombre sur un fond rayé.

Vasarely – Malika Favre, Rubik’s cube – Jesus Rafael Soto – Malika Favre, Washington Post

Conclusion : suivez sans attendre cette illustratrice de talent !

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